Une demeure pour les paresseux et les orchidées sauvages

Protéger la forêt tropicale primaire la plus riche en biodiversité sur Terre

La forêt pluviale amazonienne est reconnue pour sa biodiversité. Elle s’étend de la côte atlantique du Brésil jusqu’à la cordillère des Andes à l’ouest du continent, ce qui en fait la plus grande forêt tropicale continue de la planète. Mais même ici, la grande variété des formes de vie n’est pas répartie uniformément : certains endroits sont de véritables points chauds de la biodiversité.
La région de Madre de Dios, dans le sud-est du Pérou, est un de ces points chauds… mais pas n’importe lequel! En effet, les forêts tropicales humides de cette zone située au pied des Andes sont considérées comme l’endroit le plus riche en biodiversité sur Terre. Nulle part ailleurs la vie ne s’exprime avec une telle diversité. Ici, par exemple, on peut observer environ 10 % des espèces d’oiseaux du monde; un hectare de forêt réunit jusqu’à 400 espèces d’arbres différentes (alors que tout le Canada ne compte que 140 espèces d’arbres indigènes); et les rivières du bassin amazonien abritent plus d’espèces de poissons que tout l’océan Atlantique du pôle Sud à l’Arctique.

Contexte

Selon la FAO, 10 millions d’hectares de forêt tropicale humide ont été perdus chaque année entre 2015 et 2020, le bassin amazonien étant la région la plus touchée (FAO et PNUE 2020). Amazon Conservation (ACCA) estime que la forêt tropicale primaire des neuf pays de la région amazonienne a perdu plus de 2 millions d’hectares en 2020, soit une superficie aussi grande que l’État d’Israël. Le Pérou détient le triste record de la troisième place (Finer/Mamani 2020). Les plantes du bassin amazonien évapotranspirent 20 milliards de tonnes d’eau dans l’atmosphère chaque jour, soit 20 fois la quantité d’eau qui s’évapore au-dessus de l’océan (Spitzer et coll. 2004). Cela crée le plus grand courant d’eau douce de la planète!
Ainsi, si nous perdions la forêt tropicale, les sécheresses se produiraient de plus en plus souvent. Par ailleurs, l’érosion des sols constitue une autre conséquence de la coupe à blanc et de la culture sur brûlis. Les forêts tropicales humides jouent également un rôle crucial dans le maintien d’un climat stable, puisque d’énormes quantités de carbone sont stockées dans la biomasse de la forêt. Leur libération entraînerait le rejet de plus de CO2 qu’il serait possible de séquestrer à nouveau à une échelle de temps pertinente pour l’humanité (Spitzer et coll. 2004). Plus les forêts vieillissent, plus grandes sont leur diversité génétique et la fertilité des êtres vivants qui la composent : les forêts primaires garantissent ainsi la survie d’innombrables espèces. D’ailleurs, chaque fois qu’une espèce de plante disparaît, 10 à 30 espèces d’animaux disparaissent avec elle parce que la plupart des organismes de la forêt tropicale dépendent les uns des autres (Spitzer et coll. 2004).

La bonne action

Grâce à votre bonne action d’aujourd’hui, 1 mètre carré de forêt tropicale amazonienne au Pérou sera protégé en permanence! Nous empêchons ainsi sa destruction par la coupe à blanc, l’agriculture ou l’exploitation minière, et préservons du même coup un habitat vraiment unique, puisque les forêts anciennes de l’Amazonie péruvienne abritent la plus grande biodiversité sur Terre. C’est la demeure des paresseux tranquilles, des singes espiègles et des arbres géants de la jungle, couverts de lianes et d’orchidées sauvages!
Votre contribution est également cruciale pour le maintien d’un climat stable, car les arbres géants et les palmiers des zones marécageuses de la forêt tropicale stockent d’énormes quantités de CO2. Wilderness International Canada achète des parcelles de nature sauvage et en détient le titre de propriété avec nos fondations sœurs péruviennes et allemandes, assurant ainsi leur sécurité juridique. De plus, notre projet de conservation forestière sécurise la protection à long terme des zones visées et implique la population locale.