Donnez aux guépards sauvages une chance de survie

Les guépards ne sont pas des animaux de compagnie. Le commerce illégal d’animaux de compagnie affecte la survie des guépards.

Le braconnage des petits guépards se fait principalement en Éthiopie, dans le nord du Kenya, en Somalie et au Somaliland. Les guépards sont exportés clandestinement du continent africain à partir des plages le long du golfe d’Aden. Ils sont destinés à la péninsule arabique, où ils entrent principalement par le Yémen. Les petits guépards saisis par les autorités du Somaliland sont emmenés au CCF Somaliland, où ils subissent un examen de santé en profondeur et reçoivent des médicaments administrés par une équipe de vétérinaires et de soigneurs d’animaux professionnels et bénévoles.
Le CCF héberge actuellement plus de 60 guépards dans ses installations. Les petits sont d’abord placés en quarantaine; durant ce temps, ils reçoivent des soins 24 h par jour et 7 jours par semaine. S’ils survivent, ils sont ensuite logés dans un enclos plus grand, afin que le groupe puisse demeurer ensemble. L’organisme aménage actuellement un espace plus grand où les guépards adultes pourront se déplacer en toute sécurité.

Contexte

La demande pour les petits guépards est encouragée par le commerce illégal d’animaux de compagnie, principalement attribuable aux pays du Moyen-Orient. Dans cette région, la tradition fait du guépard un animal de compagnie indicateur du statut social. Le guépard est déjà le grand félin le plus vulnérable d’Afrique, et il a été poussé encore plus près de l’extinction par le commerce illégal d’animaux de compagnie. Le CCF estime que 300 petits sont capturés chaque année dans les petites populations de la Corne de l’Afrique, qui ne comptent que 300 à 500 animaux reproducteurs.
Peu de gens réalisent que la plupart des guépards enlevés dans la nature pour être vendus comme animaux de compagnie représentent, au mieux, une perte en matière de conservation, et au pire, des animaux probablement destinés à mourir. En outre, le trafic d’espèces sauvages prive les communautés de leurs ressources et est néfaste pour leur bien-être, car les activités illicites favorisent l’insécurité, ce qui affecte la capacité des communautés à s’engager dans des activités telles que l’écotourisme.
Le CCF a créé trois nouvelles installations et une clinique vétérinaire à Hargeisa pour prendre soin des petits guépards que le ministère de l’Environnement et du Développement rural du Somaliland lui confie. Votre soutien permet au CCF de prendre soin des guépards et de travailler avec la population locale pour leur assurer un avenir meilleur.

La bonne action

Les soins donnés aux guépards, petits comme adultes, sont coûteux : ils représentent en moyenne plus de 6 000 $ par an par animal, ce qui équivaut à 75 cents par heure de soins. Les petits récupérés arrivent au CCF Somaliland dans une posture très vulnérable : ils sont souvent sous-alimentés, déshydratés et malades, et beaucoup ne survivent pas. Le CCF a besoin de ressources pour donner à ces guépards une chance de survie. Votre soutien leur fournira les médicaments, la nourriture et les soins dont ils ont grand besoin. Sans votre appui, de nombreux autres petits mourront des suites du trafic illégal d’animaux de compagnie.